Comment les micro-organismes et la saleté affectent les panneaux solaires

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Les micro-organismes existent sur presque toutes les surfaces de la Terre. Également dans les panneaux solaires, même si, en raison de leurs caractéristiques et du travail qu’ils effectuent, seuls des micro-organismes très spéciaux peuvent y rester. L’étude s’est penchée sur le problème.

À la surface du panneau solaire, qui convertit la lumière du soleil en électricité, ne peuvent survivre que des organismes capables de résister à une exposition constante au soleil et aux fluctuations de température pendant la journée, tout en résistant bien sûr à la sécheresse extrême qui accompagne souvent une telle exposition directe au soleil. .

Une meilleure connaissance des micro-organismes présents dans les panneaux solaires peut aider à maintenir leur efficacité dans le temps. Selon les résultats des analyses qui y sont menées, la saleté (poussières et micro-organismes accumulés) peut réduire la production d’énergie du panneau solaire de 11 % après 18 mois. Dans les déserts, la réduction peut atteindre 39 %, dépassant 50 % lors d’événements météorologiques extrêmes tels que des tempêtes de sable.

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En plus du sable et d’autres particules, la poussière que l’on trouve sur les panneaux solaires est également riche en micro-organismes. Comme stratégie de survie, certaines bactéries s’accumulent dans des biofilms qui recouvrent les plaques et réduisent leur capacité à capter le rayonnement solaire.

Une meilleure connaissance des espèces microbiennes qui font cela aidera à développer des détergents antimicrobiens plus efficaces pour nettoyer les panneaux solaires.

Un aspect positif de la colonisation microbienne dans les panneaux solaires est qu’elle permet l’identification de micro-organismes qui ont un bon potentiel d’utilisation dans le développement de produits capables de résister à une exposition prolongée au soleil, tels que des écrans solaires avec un effet beaucoup plus durable qu’ils n’en ont aujourd’hui.

Les chercheurs ont isolé 63 micro-organismes capables de résister aux rayons ultraviolets. Ils seront ensuite analysés en laboratoire pour découvrir leur résistance au rayonnement solaire et pour étudier d’éventuelles applications biotechnologiques.